De la profondeur du pixel

Le pixel est l’unité élémentaire de l’image numérique. Les huit impulsions qu’il reçoit lui permettent de prendre des couleurs variées. Agencés en grand nombre, ils peuvent reproduire les nuances des plus beaux aplats aux détails les plus complexes de notre monde.

En anglais « dot », on l’assimile à un point, c’est-à-dire un élément sans dimension. Mais y regardant de plus prêt, il se révèle carré et donc à deux dimensions. Où s’arrête l’illusion ?

J’ai découvert que sous certaines conditions, un pixel pouvait croître. Cette troisième dimension n’apparaît pas de prime abord à l’écran. Le cube que l’on regarde frontalement paraît plat. Il convient donc d’opérer d’habiles transformations pour envisager la profondeur du pixel.

Ainsi une banale image, de ma tondeuse par exemple, contient une dimension qui m’échappe. Elle a une vie cachée. Elle doit pourtant rester une image de tondeuse. De la même manière, je ne pourrais pas supporter que mon gazon devienne une forêt tropicale. À mon insu.

Mon œil économique a rapidement compris les développements qu’offrait cette découverte. Un procédé capable de révéler la nature cachée des pixels et de tondre leurs excroissances devrait marquer un tournant dans l’histoire du monde numérique.

En visitant l’interface, vous serez parmi les premiers à expérimenter LE RÉVÉLATEUR et LA TONDEUSE À PIXELS. LE SÉLECTEUR vous permettra de révéler aussi bien VOS DÉTAILS EN PIXELS que MA TONDEUSE EN DÉTAILS.